Cette dernière publication s’est faite dans le même état d’esprit que les douze volumes précédents, alliant à une rigueur méthodique un judicieux usage d’une érudition plus suggestive que réellement complète. On trouvera dans ce tome 1, outre l’avant-propos et l’histoire des manuscrits mentionnés précédemment, une introduction aux écrits de jeunesse par Bernard Baertschi, des notes éditoriales fort éclairantes sur les sources auxquelles ces pensées de jeunesse se réfèrent, une bibliographie des textes cités par Maine de Biran, un index des (...) noms propres et un index des matières détaillés, et plusieurs appendices permettant ou bien de compléter un des manuscrits ou bien encore d’expliquer certaines des tribulations connues par l’édition des textes de Maine de Biran après sa mort. (shrink)

Ce bel et gros volume, qui ouvre aux éditions Gallimard la collection « Le langage des contes », dirigée par Nicole Belmont, est un ouvrage à plusieurs voix. Au premier plan, la double voix de Nannette Lévesque qui conte et chante selon la tradition. Autour d'elle et la portant jusqu'à nous, celle de l'ethnographe, Victor Smith, qui l'a particulièrement écoutée parmi d'autres femmes entendues dans la région de Saint-Étienne entre 1867 et 1876. Les voix enfin de nos contemporains : Mari...

Tous ceux qui s’intéressent à la vie et à l’œuvre de Descartes connaissent l’épisode rapporté par Adrien Baillet dans sa Vie de monsieur Descartes et évoqué par Descartes lui-même dans une lettre à son ami Villebressieu en 1631 : vers la fin des années 1620, le jeune Descartes participa à Paris chez le nonce apostolique, le cardinal Guidi di Bagno, à une « assemblée de personnes savantes et curieuses », parmi lesquelles le cardinal de Berulle et Mersenne. L’orateur était..

Résumé Le mode d’organisation par problèmes qui caractérise les Éléments de Géométrie d’Alexis Clairaut (1741) trouve plausiblement son origine dans l’introduction d’une catégorie éditoriale nouvelle dans une des éditions françaises des huit livres d’Euclide par le père Jésuite Claude-François Milliet-Dechales (1677) : celle des « Usages » adjoints à certaines propositions. La transformation de cette nouveauté éditoriale dans les commentaires de Jacques Ozanam au texte de Dechales en 1690, puis sa réélaboration dans son Cours mathématiques de 1693, conduit à un (...) dispositif d’introduction à la géométrie très proche de ce que proposera ensuite Clairaut, moyennant plusieurs simplifications drastiques. Cette reconstruction est étayée par la lecture que proposera plus tard La Chapelle, dans ses Institutions de Géométrie (1746) aussi bien des « Usages » de Dechales et d’Ozanam que de la méthode d’exposition de Clairaut. Nous montrons au passage que La Chapelle s’inspire largement de cette dernière. (shrink)

Le XVIIIe siècle, siècle des Lumières, évoque immanquablement dans nos esprits les noms de Diderot, Rousseau, Voltaire, D'Alembert. Né à Uzès (Gard) en 1679, mort en 1767, Firmin Abauzit, réfugié à Genève après la révocation de l'édit de Nantes en 1685, marqua cependant de son empreinte cette époque si riche, et ce, malgré l'ignorance que notre siècle paraît en avoir ; adulé, recherché par ses contemporains pour sa science infinie et sa tolérance inflexible, il fut le père spirituel de Jean-Jacques (...) Rousseau, et le maître à penser des plus éminents scientifiques (Newton, Leibniz), philosophes (Voltaire, Rousseau), et souverains de son temps (Guillaume III d'Angleterre), illuminant de sa clarté cet aréopage. Même l'intransigeant Sainte-Beuve condescendit à faire son éloge au XIXe siècle. Malheureusement oublié par son excès de modestie, son refus de publier, il mérite par la modernité de ses idées et la profondeur de son esprit, de ressurgir aujourd'hui du passé et de retrouver sa place au sommet, comme Rousseau l'a si bien clamé dans la Nouvelle Héloïse : " Non ce siècle de la philosophie ne passera point sans avoir connu un vrai philosophe et un seul! Sage et savant Abauzit... " Que notre siècle lui rende cet honneur. (shrink)

Alors que Bernard Teyssèdre avait publié en 2007 une nouvelle édition de son Roman de l’Origine revue et augmentée (et que Thierry Savatier était sur le point de publier une nouvelle édition de L’Origine du monde, Histoire d’un tableau de Gustave Courbet ), Jean Da Silva lui apprit qu’une photographie du tableau exposé au musée d’Orsay avait circulé en France pendant une vingtaine d’années avant d’être publiée en 1953 dans des revues oubliées ; ce qui bouleversait l’idée que l’on (...) avait encore en 2009 de la connaissance de ce tableau. S’ensuivit ensuite un jeu de piste à deux, sur le blog, par courriels et au téléphone. (shrink)

Le texte édité par Bernard Stiegler occupe une place tout à fait importante dans le panorama de la philosophie de la technique contemporaine, dans la mesure où il dépasse d’emblée une double alternative qui traverse l’histoire de cette discipline relativement jeune. Premièrement, toutes les interventions se situent au-delà de l’alternative entre une attitude utopiste et une attitude dystopiste à l’égard de la technique, i.e. entre le techno-enthousiasme et la techno-phobie. Comme l’observait...

Résumé L'association pour l'étude du fait religieux a tenu en juin 1975, à l'université de Genève, son premier colloque. Thème général: société, religion et spiritualité. Objectif: d'une part, essayer de distinguer les aspects social et spirituel de la religion et, de l'autre, promouvoir une discussion interdisciplinaire entre spécialistes d'approches différentes. Ce numéro 76/4 de DIALECTICA contient le texte des exposés qui ont introduit le colloque.Summary The Association for the study of the religious fact held its first symposium in June 1975 (...) at the University of Geneva. The general theme was society, religion and spirituality. The aims were on the one hand, to distinguish between the social and spiritual aspects of religion and, on the other, to encourage an interdisciplinary discussion between specialists with different points of view. The present number 76/4 of DIALECTICA contains the text of the expositions which were presented at the beginning of the symposium.Zusammenfassung Die Gesellschaft zur Erforschung des Religiösen führte im Juni 1975 an der Universität Genf ihr erstes Kolloquium durch. Das allgemeine Thema lautete: Gesellschaft, Religion und Spiritualität. Die Zielsetzung bestand darin, einerseits den gesellschaftlichen und geistlichen Aspekt der Religion zu unterscheiden suchen und andererseits eine interdisziplinare Diskussion zwischen Spezialisten verschiedener Fachgebiete zu fördern. Die vorliegende Ausgabe 76/4 von DIALECTICA enthält den Wortlaut der Einfiihrüngsreferate dieses Kolloquiums. (shrink)

t. 1. Exposition de la théorie des chances et des probabilités / édité par Bernard Bru -- t. 2. Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique / édité par J.C. Pariente -- t. 3. Traité de l'enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l'histoire / édité par Nelly Bruyère -- t. 4. Considérations sur la marche des idées et des événements dans les temps modernes / (...) class='Hi'>édité par André Robinet -- t. 5. Matérialisme, vitalisme, rationalisme / édité par Claire Salomon-Bayet -- t. 6/1. Traité élémentaire de la théorie des fonctions et du calcul infinitésimal / édité par Pierre Dugac -- t. 6/2. De l'origine et des limites de la correspondance entre l'algèbre et la géométrie / édité par Nelly Bruyère -- t. 7. Des institutions d'instruction publique -- t. 8. Recherches sur les principes mathématiques de la théorie des richesses / édité par Gérard Jorland -- t. 9. Principes de la théorie des richesses / édité par Gérard Jorland -- t. 10. Revue sommaire des doctrines économiques / édité par Gérard Jorland. (shrink)

L’» héroïsme » est une notion complexe, dont le sens a évolué dans le temps. Littré le définit comme « ce qui est propre au héros », ce qui nous renvoie à l’article « Héros » plus fourni. L’acception qui peut en être retenue ici semble être la troisième : « Tout homme [sic : preuve que le présent ouvrage est utile] qui se distingue par la force du caractère, la grandeur d’âme, une haute vertu …». Notons que c’est une (...) notion relativement récente. Le Dictionnaire de Furetière l’ignore en 1690 e... (shrink)

À la croisée de la philosophie et de l’histoire de l’art, Bernard Teyssèdre a ouvert des champs de recherche très divers, ce qui a suscité l’enthousiasme de ses étudiants, mais aussi déconcerté ceux qui restaient attachés à leur pré carré disciplinaire. Présenter aujourd’hui son parcours intellectuel revient à faire redécouvrir certains de ses travaux oubliés en esthétique afin de montrer leur singularité et leur cohérence profondément hégélienne, bien que ses recherches aient pris des formes très différentes et abordés avec (...) érudition des domaines très éloignés les uns des autres. Sans oublier de situer philosophiquement des aspects moins connus de ses activités, littéraires, artistiques et aussi institutionnelles avec sa contribution déterminante au développement de la discipline esthétique et à l’introduction des arts plastiques à l’université. Ce panorama n’aurait pas été complet si n’était pas signalée la place de ses recherches en paléontologie restées longtemps secrètes et a priori fort éloignées de l’esthétique. Alors que Bernard Teyssèdre avait publié en 2007 une nouvelle édition de son Roman de l’Origine revue et augmentée (et que Thierry Savatier était sur le point de publier une nouvelle édition de L’Origine du monde, Histoire d’un tableau de Gustave Courbet ), Jean Da Silva lui apprit qu’une photographie du tableau exposé au musée d’Orsay avait circulé en France pendant une vingtaine d’années avant d’être publiée en 1953 dans des revues oubliées ; ce qui bouleversait l’idée que l’on avait encore en 2009 de la connaissance de ce tableau. S’ensuivit ensuite un jeu de piste à deux, sur le blog, par courriels et au téléphone. (shrink)

Le discours " La philosophie de Claude Bernard " a été prononcé par Henri Bergson le 30 décembre 1913 à la cérémonie du Centenaire de Claude Bernard (1813-1878), au Collège de France. Les trois sections du discours reprennent les trois parties de l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865). Bergson s'emploie à dégager la " conception de la vérité ", et par conséquent la " philosophie " de Claude Bernard : il voit dans l'œuvre physiologique et (...) médicale du savant confirmation de la théorie de la vie élaborée dans L'évolution Créatrice (1907). Le présent fascicule est augmenté d'un certain nombre de textes dans la partie " Lectures ", et en particulier d'une Postface d'Alain Prochiantz, professeur, comme Claude Bernard et comme Bergson, au Collège de France (chaire Processus morphogénétiques). Présentation et édition critique d'Arnaud François (de l'équipe des éditeurs de Bergson en " Quadrige "). (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 279 Epicureanlsm, Stoicism, Hermetism, Copernicanism, and sheer fantasy. "Heretic" was obviously a mild term for this belligerent prophet, sage, and magus. HF.aBERT W. SCHNEIDER Claremont, California Bernard Lamy (1640-1715), dtude biographique et bibliographique. Textes in~dits. By Francois Girbal. Vol. II of the series Lemouvement des idges au XVII ~ 8i$cle, Collection dirig~e par Andr~ Robinet. (Paris: 1964. Pp. 194. NF 12.) The Reverend Father, Bernard (...) Lamy, of the Oratory, one of the minor figures of the late seventeenth century who played an important role in the diffusion of Cartesianism and Malebranchism, is hardly known or studied today (and if he is, he is usually confused with, or identified with, his namesake, Dom Franqois Lami, the Benedictine). Dr. Girbal's short biography, based on a great deal of new archival research, gives us a picture of Lamy's career and influence. This work, though very episodic and discontinuous, except chronologically, presents the essential facts of Lamy's activities as a teacher and writer; he set forth major Cartesian, Jansenist, and Malebranchian themes, and was the center of several controversies. His writings, especially his L'Art de Parler, his Entretiens sur les Sciences, and his works on mathematics, were widely read and used until the late eighteenth century. (The list of editions given by Dr. Girbal in his excellent bibliography is most impressive.) Though hardly an original or seminal thinker, Lamy was responsible for popularizing many new themes in pedagogy, science, mathematics, and philosophy, and it is his version of the Cartesian and Malebranchian innovations that was the one known to many of the savants during the century 1675-1775. Since Dr. Girbal's book is basically a bio-bibliography, he, unfortunately, devotes little time or space to analyzing or evaluating Lamy's own ideas. Much of Lamy's career from the 1680's onward was devoted to his theological works and the controversies they started. He seems to have been a mixture of Cartesian in theological method and a crank in interpretation. The long battles about whether Jesus celebrated the Jewish Passover just before his death (which Lamy denied) and the identification of the various Magdelenes in the Biblical literature are described in detail in this study, but little attempt is made to evaluate Lamy as a scholar or exegete for his time. lie hardly appears the equal of his once brother Oratorian, Richard Simon, or his contemporary, Pierre-Daniel Huet, in either his knowledge of the sources or his sense of critical scholarship. In view of the highly sophisticated and learned arguments Simon was carrying on at the time, it is hard to take Lamy seriously in his own context. The appended documents, the texts inddits, included in the volume, are much more interesting. They deal with the crisis at the University of Angers in 1673-76, when Lamy and other Oratorians were forbidden to teach Cartesianism and certain moral and political theories (quite similar in some cases to themes to appear in Malebranche's Traite de Morale.) The documents indicate both the philosophical Cartesian themes that were taught, their applications to theology, especially to the problem of transubstantiation, and the way the struggle went on. It is hardly a case of the war of science versus theology, since both sides, the traditional Aristotelians, and the avant-garde Jansenist and Cartesian oriented Oratorians, were Christian theologians. The Oraterians appear as the apostles of the "new philosophy" as the rationale of Augustinian Christianity, in much the way Malebranche presented the view in his Recherche and later works. The Aristotelians were trying to make the philosophical and scientific past the vested interest of both the Church and State. And, although Lamy was dismissed, and a good, reliable old time Aristotelian was brought back, and although various edicts of both Church and State were used to drive the nefarious new influences out of the University of Angers, the documents also indicate both how the Oratorians continued to carry on their good works for both the "new science and philosophy" and the "true religion" and the kind of support they had in high places in the State. Lamy might not have been able 280 HISTORY OF PHILOSOPHY to... (shrink)

Un philosophe devient célèbre à vingt-neuf ans, avec un livre, La Barbarie à visage humain, qui se présente comme le manifeste d’une « nouvelle philosophie ». L’affaire déchaîne les passions. Quelle sorte de bombe est cet ouvrage? Par la suite, tous ses essais philosophiques font scandale. Ce philosophe fait de l’édition, du journalisme, du grand reportage, du roman, du théâtre, des films, de l’humanitaire, de la politique, de la diplomatie... Il s’est lancé au secours des persécutés, célèbres ou anonymes. Il (...) incarne un phénomène singulier, médiatique, sociologique, culturel, peut-être même historique, matière d’une glose infinie pour les analystes. Le phénomène se nomme « BHL ». « BHL » est le nom d’un phénomène. Il définit sa philosophie comme une guerre. A quoi peut bien ressembler une philosophie guerrière? Il était intéressant de faire le point sur cette question. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Buddhist-Christian Studies 20 (2000) 296-298 [Access article in PDF] Book Review Le Sutra D'amida Prêché Par Le Buddha Le Sutra D'amida Prêché Par Le Buddha. By Jérôme Ducor. Schweizer Asiatische Studien: Monographien; Vol. 29. Bern: Peter Lang, 1998. 216 pp. Paper. $35.95 (in U.S.A.; available from the New York office of the publisher) It is immediately clear that this edition of the Smaller Sukhavativyuha Sutra must be regarded as (...) the standard work on it in a European language. Ducor is both a scholar (at the University of Lausanne and at the Museum of Ethnography in Geneva) and a practitioner (an ordained minister of the Honganji branch of Jodo Shinshu) [End Page 296] and he combines his skills to produce a well-rounded and balanced treatment that demonstrates, by comparison, the limitations of the standard Buddhological approach to Sutra studies.The methodology of sutra translation is, I believe, a Buddhist-Christian problem, since, ostensibly Buddhist, it often proceeds along crypto-Christian lines. Why do we translate sutras at all? Or, rather, why are the sutras as a rule translated nude, as it were, quivering in the scholar's spotlight, bereft of their seemly covering of s´astras? Sutras are, by themselves, largely unintelligible. They are nuggets of Dharma, to be, on the one hand, digested by the teachers so that they might (to paraphrase St. Bernard of Clairvaux) proffer the milk of nourishing discourses to their disciples and, on the other hand, chanted in mystifying, often artificial, languages, for their meritorious and pacifying effect. When chanted, it is the sound that matters, not the meaning. It is said that a pigeon was reborn as a monk because Asaga compassionately chanted out loud the texts that he was studying. We are to suppose that the fortunate pigeon was not well versed in Sanskrit, yet it benefited remarkably from the chanting. Ducor is aware of this traditional use of the sutras and includes a discussion on "The Amida Sutra in Liturgical Practice" (pp. 131-137). He cites Gyoyo, writing in fifteenth-century Japan, to the effect that the incomprehensible Sino-Japanese "preserves multiple meanings: the masses, on hearing them, mysteriously, according to their capacities, achieve enlightenment," whereas the Japanese translation "bears only a single sense" and therefore "for normal chanting it is best to chant in the Sino-Japanese pronunciation" (p. 134).But Eurocentric, especially Anglophone, Buddhologists have insisted on translating only the sutras and ignoring their attendant s´astras. Often enough the translations are done from an archaic or even an invented version which is never used in practice but is preferred simply because it is in Sanskrit. The scholar then searches, in the presumed "more original" text, for precisely that single meaning against which Gyoyo warns us. Something seems familiar. Can it be Martin Luther whom we espy lurking behind our Monier Williams? Are we still in thrall to Max Muller, who, even after having naturalized as British, was evangelisch to the core and fought in the Academy under the banner of sola scriptura, believing, with Luther, that a sacred text, because it is revealed, is most truly interpreted by reference to itself, and that its meaning would only be obscured by a human, and therefore fallible, commentary? Perhaps: for the bionic Belgian Buddhologists, we note, were more Catholic in their approach, and translated the summa of the great Buddhist scholastics.The point is that a sutra can only be said to have been properly presented for our study when it is displayed in its native context, that is, with full reference to the commentarial tradition. Ducor does this. He opens with a translation from the rufubon (the textus receptus or "vulgate" as he calls it) version of the Chinese, attributed to Kumarajiva, and follows it with notes on Kumarajiva, on the principal doctrines of the sutra, and on the place of the sutra in the trilogy (sambukyo) tradition in Japan. Then he repeats the translation, interspersing it with references to the commentaries in China, Korea, and Japan. This is followed by detailed textual notes... (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Notes and Discussions NOTE SUR G. SEBBA,"A 'NEw' DESCARTESEDITION?"* Puisque le titre du tr~s int~ressant article: "A 'New' Descartes Edition?" contient un point d'interrogation, donnons imm~diatement la r6ponse: non, il ne s'agit pas d'une 6dition vraiment "nouvelle." Le professeur Gregor Sebba a tr~s exactement expos6 les raisons qui justifieraient une "nouvelle ~dition": le projet de la Librairie Vrin pretend simplement ~tre une solution empirique et provisoire. Des professeurs et (...) des chercheurs ont actuellement besoin de l'6dition Adam et Tannery pour pr6parer des cours ou des theses ou des articles: on va leur procurer les onze 1 volumes sous un format plus commode, certains ~tant divis~s en deux tomes; avec le concours de Centre National de la Recherche Scientifique, nous esp6rons que le prix de vente de chaque tome ne sera pas trop 61ev6; enfin, si minutieuse que soit la r6vision, rien n'empdchera une publication rapide. IIne peut &re question de commentaires. Mais, par des cahiers suppl6mentaires ajout6s ~t chaque volume et particuli~rement importants pour les tomes de la Correspondance, le lecteur saura tout ce que l'6rudition contemporaine ajoute, depuis 1913, ~ notre connaissance des textes cartesiens. Bien entendu, on reprendra ce que L6on Roth a apport6 sur la correspondance de Descartes avec Huygens. M. Bernard Rochot fera entrer darts les appendices tousles 616merits actuellement connus de la future 6dition critique que souhaite M. Gregor Sebba. Quant,h cette 6dition critique, elle est une oeuvre de longue haleine. I1 conviendrait, en particulier, de reviser les notices qui pr6sentent chaque lettre, d'op6rer un s6rieux contr61e des dates propos6es, de reprendre l'6dition des textes du t. X comme le demande M. Gregor Sebba. Tousles historiens de Descartes souhaitent qu'un nouvel Adam et un nouveau Tannery se chargent d'un travail aussi utile. Mais ceux que la Librairie Vrin a consuh~s ont pens6 que, en attendant, une r6-6dition de l'"Adam et Tannery," mis "hjour, si l'on peut dire, ~3tait devenue indispensable. HENRI GOUHIER Paris, France 9 Journal o[ the tlistory o[ Philosophy, Vol. I, No. 2 (1963), pp. 231-236. xII n'est pas question de r6-6diter let. XII, c'est.h-dire la Fie de Descartes par Ch. Adam. [71]... (shrink)

Ce volume d’hommage s’ouvre, après l’introduction des coordinateurs, par quelques pages de reproductions iconographiques (enluminures, manuscrits médiévaux) en lien avec certains centres d’intérêt de C. Marchello-Nizia, suivies de la liste de ses publications, puis d’un récit à trois mains dans lequel Bernard Cerquiglini, Jacqueline Cerquiglini-Toulet et Michèle Perret évoquent la constitution et la vie du Groupe de Linguistique romane (1971-1980) fondé en grande partie à l’instigation de C....

Despite its importance in various fields, analogical reasoning has not yet received a unified formal representation. Our contribution proposes a general scheme of inference that is compatible with different types of logic (deductive, probabilistic, non-monotonic). Firstly, analogical assessment precisely defines the similarity of two objects according to their properties, in a relative rather than absolute way. Secondly, analogical inference transfers a new property from one object to a similar one, thanks to an over-hypothesis linking two sets of properties. The belief (...) strength in the conclusion is then directly related to the belief strength in this meta-hypothesis. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:176 HISTORY OF PHILOSOPHY to be accounted for in some way. Goldsmith takes no cognizance of these categorical statements. Secondly, there is no support for Goldsmith's conclusion to be found in Hobbes's comment at the end of De Corpore. A cursory reading of the passage makes it clear that the comments concerning other hypotheses refer only to Part IV of De Corpore and not to the whole system as (...) Goldsmith suggests. Indeed the earlier parts are said to comprise the "theorems" of the systems, and the only way Hobbes suggests they might be found corrigible is if a mistake in deduction has occurred. Finally, Goldsmith pays insufficient attention to Hobbes's account of the process of analysis and sometimes seems to confuse it with the imaginary annihilation of the world which Hobbes uses as an expository device in expounding his concept of space. As Hobbes describes the process it begins with a phenomenal whole which is subjected to continued conceptual analysis until unanalyzable elements are reached. These logically primitive notions are referred to by Hobbes as "the most universal things" and as "first principles" which are "manifest of themselves" or "known to nature" (E. W. I, 69), all of which strongly suggests that they are coguized and not simply posited. Goldsmith mentions these descriptions of Hobbes's first principles in Chapter I, but presents no arguments to justify his abandoning them in favor of "suppositions or assumptions." When Goldsmith moves to Hobbes's political theory, he is on much firmer ground. The sections concerning human nature and natural law are generally excellent, particularly the account in Chapter IV of the relations between the various laws of nature. The treatment throughout this part of the book is exhaustive, although the point of some extended discussions is not very clear. There is a long discursive section in Chapter v on contraetarian thought which seems quite unrelated to anything it follows or precedes. And there are some curious allotments of emphasis. While Hobbes's "economic policy," which is a peripheral matter, is given a section to itself, the concept of obligation, which has been the focus of so much dispute in recent years and which is a central concern, is dealt with only by implication and in passing. In general Goldsmith accepts the traditional interpretation which sees the laws of nature as primarily prudential precepts found out by reason. These precepts are said to be like the "laws" of physics with respect to man's behavior in that they indicate regularities about the world which are ignored at one's own risk. Goldsmith suggests that the possible knowledge of God as a first cause serves only to reinforce man's awareness of the total causal nexus. The laws of nature are, properly speaking, laws only when they become civil regulations under the authority of a sovereign. The final chapter of the book attempts to assess the success of Hobbes's endeavor to create a science of politics by the "test" of its ability to explain the political phenomena of law, religion, and history. This is followed by eight appendices in which various disputes with other interpreters are briefly argued. The book contains an adequate index and a selected bibliography. There is a mistake on page 16, where the reference to De Corpore, Part I, should read Part II. PAUL J. JOHNSON California State College at San Bernardino Jean Chapelain, soixante-dix-sept lettres inddites ~ Nicolas Heinsius. Publi~es...avec une introduction et des notes par Bernard Bray. (La Haye: Martinus Nijhoff, 1966. Pp. wii -t- 467. --~ Archives Internationales d'Histoire des Id~s, 13.) A reviewer must admit at once that Jean Chapelain was no philosopher, that his letters have few general ideas, that a collection of them possesses no a priori right to be reviewed in a journal devoted to the history of philosophy. However, the present volume, edited and annotated by a member of the staff of the University of Utrecht, doctor of letters of BOOK REVIEWS 177 Amsterdam, appears in the series of the International Archives of the History of Ideas, published under the direction of P. Dibon of Nijmegen and R. Popkin of the University of California... (shrink)

Excerpt from Die Kunst der Rechtsanwendung: Zugleich ein Beitrag zur Methodenlehre der Geisteswissenschaften Eine hnliche Definition der Philosophie geben Wundt ("system der Philosophie, S. 21) und Friedrich Paulsen, ("einleitung in die Philo sophie, S. W hrend Riehl ("philosophie der Gegenwart, S. 23) die Phi1030phie mit der Erkenntnistheorie indentif'rziert. Wesentlich enger fa t auch Windelband die Philosophie, indem er sie als die kritische Wissenschaft von den allgemeing ltigen Werten definiert, S. 1-irrtumer geworden. Daher unterscheidet sich die Philosophie im weiteren Sinne weder (...) im Objekt noch in der Methode von den positiven Einzelwissenschaften, vielmehr kann man alle Theorie als philosophisch bezeichnen, welche nicht im blo en empiristischen Kleinkram befangen bleibt, sondern sich der Einheit und des Zusammenhangs alles Wissens bewu t ist.1) Gew hnlich werden die theoretischen Disziplinen in Natur und Geisteswissenschaften eingeteilt. Hiernach haben die letz teren es mit der Erforschung des Seelenlebens zu tun, w hrend die ersteren die r umlichen Objekte betrachten. Neuerdings ist von Windelband in seiner Rede ber Geschichte und Natur wissenschaft und von Rickert in seinem Vortrag ber "kultur wissen schaft und Naturwissenschaft ein abweichender Ge sichtspunkt zur Klassifikation benutzt worden. Die genannten Autoren unterscheiden die sogenannten Gesetzeswissenschaften, denen es ausschlie lich um die Auffindung m glichst exakter Regeln zu tun ist, von den historischen Wissenschaften, denen die Schilderung des Einmaligen und Einzigartigen am Herzen liegt. Die Hervorhebung dieses Moments ist zweifellos sehr verdienstlich und fruchtbringend. Man darf aber nicht uber sehen, da sich diese Einteilung mit der alteren in "natur und Geisteswissenschaften kreuzt, denn es gibt sowohl nomotheti sche Geisteswissenschaften, wie vor allem die exakte Psycho logie als N aturwissenschaften, die auch idiographisch vorgehen, wie die Astronomie, wenn sie Mondgebirge und Sonnenflecken schildert, oder die Geologie, oder die Biologie, die von der Ent wicklung der Erde und ihrer Organismen berichten. Daher ist es verwirrend, wenn Rickert (s. 46) diejenigen Wissenschaften, deren Inhalt sich auf ein Besonderes und Individuelles bezieht, als Kulturwissenschaften bezeichnet, denn es ist nicht notwendig, da die idiographisch verfahrenden Disziplinen Werte oder Kulturbestrebungen als Objekte ins Auge fassen. Freilich mu die Darstellung des Individuellen und Einmaligen einen Wert besitzen, denn sonst w rde sich niemand mit ihnen besch ftigen. Aber das gleiche gilt von den nomothetischen Wissenschaften. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works. (shrink)

À suivre Gérard Genette, son passage de la critique littéraire à la poétique, puis de celle-ci à l’esthétique résulterait d’un « processus génétique en quelque sorte oblique », d’une « filiation collatérale » qui voit le détail d’un livre devenir le sujet du suivant. Un retour sur son parcours fait apparaître que l’enchaînement métonymique est lissé par le tuilage des moments : ceux-ci, pour être focalisés, n’en sont pas moins cumulatifs. Mieux, même, au fil du temps, dans la dynamique cumulative (...) d’un œuvre complet in progress, le principe de cohérence se sera appliqué non seulement à l’idéalité des textes, mais à la physicalité qui détermine le régime d’immanence de la littérature. On peut voir dans « Du texte à l’œuvre », « exercice d’autodiction préposthume » qui ouvre Figures IV, en 1997, plus que le simple bilan d’un chercheur, fût-il de grande envergure, dressant le bilan de son parcours au soir de sa carrière : sous couleur de rendre compte des liens qui unissent ses livres, il s’agit ni plus ni moins de montrer en quoi les textes qu’il a publiés constituent une œuvre. (shrink)

We tend to suppose that the ancient Greeks had primitive ideas of the self, of responsibility, freedom, and shame, and that now humanity has advanced from these to a more refined moral consciousness. Bernard Williams's original and radical book questions this picture of Western history. While we are in many ways different from the Greeks, Williams claims that the differences are not to be traced to a shift in these basic conceptions of ethical life. We are more like the (...) ancients than we are prepared to acknowledge, and only when this is understood can we properly grasp our most important differences from them, such as our rejection of slavery. The author is a philosopher, but much of his book is directed to writers such as Homer and the tragedians, whom he discusses as poets and not just as materials for philosophy. At the center of his study is the question of how we can understand Greek tragedy at all, when its world is so far from ours. Williams explains how it is that when the ancients speak, they do not merely tell us about themselves, but about ourselves. In a new foreword A.A. Long explores the impact of this volume in the context of Williams's stunning career. (shrink)

Vincent Jullien, dont on connait les travaux remarquables sur les mathématiques au XVIIe siècle, et en particulier chez Descartes, offre dans cet ouvrage ses réflexions sur une histoire des sciences telle qu’il la pratique depuis plusieurs décennies. L’ouvrage est divisé en trois parties. La première est une défense de la méthode de l’épistémologie historique, en tant qu’elle s’oppose à une épistémologie analytique ou logique. La seconde s’emploie à montrer que, quelle que soit l’intime conne...

Le traité I, 7 de Plotin, intitulé par Porphyre (disciple et premier éditeur de Plotin) Sur le premier bien, est, dans l’ordre chronologique, le cinquante-quatrième et dernier traité de l’Alexandrin, rédigé peu avant la mort de celui-ci, en 270 apr. J.‑C. Il s’agit d’un texte court (61 lignes dans l’editio minor de P. Henry et H.‑R. Schwyzer), divisé en trois chapitres. Le premier chapitre, partant du bien propre à chaque chose, détermine que le bien propre à l’âme est en même (...) temps le Bien a... (shrink)

This edition includes, in addition to the most pertinent sections of The Fable's two volumes, a selection from Mandeville's An Enquiry into the Origin of Honor and selections from two of Mandeville's most important sources: Pierre Bayle and the Jansenist Pierre Nicole. Hundert's Introduction places Mandeville in a number of eighteenth-century debates--particularly that of the nature and morality of commercial modernity--and underscores the degree to which his work stood as a central problem, not only for his immediate English contemporaries, but (...) for such philosophers as Hume, Rousseau, and Kant. The selections are substantive enough to faithfully represent Mandeville the social theorist, and compact enough to be used in courses that can afford to spend no more than a week on his work. (shrink)

Originally published in 1910, Principia Mathematica led to the development of mathematical logic and computers and thus to information sciences. It became a model for modern analytic philosophy and remains an important work. In the late 1960s the Bertrand Russell Archives at McMaster University in Canada obtained Russell's papers, letters and library. These archives contained the manuscripts for the new Introduction and three Appendices that Russell added to the second edition in 1925. Also included was another manuscript, 'The Hierarchy of (...) Propositions and Functions', which was divided up and re-used to create the final changes for the second edition. These documents provide fascinating insight, including Russell's attempts to work out the theorems in the flawed Appendix B, 'On Induction'. An extensive introduction describes the stages of the manuscript material on the way to print and analyzes the proposed changes in the context of the development of symbolic logic after 1910. (shrink)